La Divine proportion : présentation du tableau

 

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LEONARD DE VINCI

Léonard de Vinci naît en Toscane en 1452, dans le petit bourg dont il porte le nom, non loin de Florence. Fils naturel d'un jeune propriétaire foncier, Ser Piero, qui deviendra plus tard notaire de la seigneurie, il connaîtra à peine sa mère paysanne, Caterina. Il fut élevé par ses grands-parents.

En 1467 ou 1469, le grand-père mort, il suit son père et son oncle à Florence où il entre dans l'atelier de Verrocchio, peintre et sculpteur. IL y acquiert une formation pluridisciplinaire (peinture, sculpture, travaux de décoration) et y rencontre Domenico Ghirlandaio, Botticelli, le Pérugin, Filippino Lippi. De cette époque datent ses premières toiles.

 

En 1480, Laurent de Médicis l'emploie au décor des jardins. Mais son rôle paraît bien modeste. Plus scientifique et positif que mystique, il paraît rebelle au snobisme néo-platonicien. Sa situation reste secondaire et il ne fait pas partie de l'équipe choisie en 1482 pour aller à Rome décorer la Sixtine. Travaillant lentement, désireux d'être libéré des soucis matériels, il cherche (et cherchera toute sa vie) un mécène capable d'apprécier la variété de ses talents.

 

Fin 1481, il quitte Florence pour Milan. Entré au service de Ludovic Le More, qui le traite avec honneur et lui assure une large aisance, Léonard s'occupe à élever une statue équestre à la gloire de François Sforza. (Mais, après d'innombrables études, seule la maquette du cheval est exposée en 1493 ; elle disparaîtra après la chute des Sforza.)

 

Léonard est employé sur des registres multiples : ordonnateur de tournois et cortèges d'une cour fastueuse, il est aussi le décorateur du Castello Sforzesco, l'adducteur des eaux dans les douves du palais, le restaurateur de la " Sforzesca ", exploitation agricole modèle des ducs, objets architecturaux pour les cathédrales de Milan et de Pavie, décors de théâtres à scènes tournantes, observations géologiques.

 

La fresque de la Cène, achevée en 1498 pour le réfectoire de Santa Maria delle Grazie, excite une admiration unanime et classe Léonard parmi les premiers maîtres d'Italie. Il devient peu à peu célèbre dans l'occident.

L'année suivante, Ludovic s'enfuit, chassé par l'armée de Louis XII. Léonard séjourne quelques temps à Mantoue - à la cour d'Isabelle d'Este, son admiratrice (dont il esquisse le portrait au fusain, aujourd'hui au Louvre) - à Venise, en Romagne où il s'attache à la fortune de César Borgia, qui le nomme inspecteur de ses fortifications ; mais la destitution du condottiere par le nouveau pape, Jules II, met fin à cet épisode.

Dès 1503, Léonard revient à Florence, où son père va mourir ; il y est accueilli avec honneur, mais se heurte à un rival : Michel Ange. Il quitte sa patrie pour Milan, où les occupants français lui font fête. Mais à leur tour les Français sont chassés en 1512.

Léonard est alors attiré par Rome : le pape est un Médicis et un mécène, mais son homme de confiance est Raphaël, un autre rival. Julien de Médicis , le frère du pape, le protége, le loge et lui confie quelques travaux.

A la mort de Julien, il accepte l'invitation de François I er, accompagné de son disciple, Francesco Melzi. Il réside ensuite définitivement en France , au manoir de Cloux, près d'Amboise. Il est nommé premier peintre, ingénieur et architecte du roi.

En 1519, il tombe malade, désigne Melzi comme son exécuteur testamentaire et meurt le 2 mai. Il est enterré dans l'église Saint-Florentin d'Amboise, et ses restes furent dispersés pendant les guerres de Religion.

 

LA PROPORTION DIVINE

 


Définition
La plus ancienne définition écrite, de ce que nous appelons aujourd'hui nombre d'or, se trouve consignée trois siècles avant notre ère par le mathématicien Euclide dans son ouvrage Les éléments. Euclide se propose de partager un segment en moyenne et extrême raison, c'est-à-dire de partager un segment de manière équilibrée, ou plus précisément de telle sorte que les rapports "grand segment sur petit segment" et "petit segment + grand segment, le tout sur grand segment" soient égaux. Un tel partage d'un segment a été dénommé proportion divine par Luca Pacioli (1509).

Exprimé dans le langage d'aujourd'hui, il faut chercher C tel que

On sait que est le seul nombre positif qui vérifie cette propriété.

Proportion divine et esthétique
La proportion divine exprime une proportion jugée particulièrement esthétique. Elles se retrouve dans la nature et dans l'art, en particulier dans le corps humain lorsqu'on étudie les rapports entre deux grandeurs.
L'homme idéal de Léonard de Vinci (1452-1519).

Le nombril divise le corps suivant un rapport égal au nombre d'or :

Le rapport entre deux phalanges consécutives est égal au nombre d'or :

ANALYSE DU TABLEAU

 

 

I/ Présentation

 

Auteur: Léonard de Vinci

Titre du tableau : « La Divine Proportion » ou « l'Homme idéal »

Date et lieu d'exécution : 1507-1508, à Milan

Support : parchemin

Dimensions : 343 x 245 mm

Lieu d';exposition : Galleria dell'Accademia, Venise

Contexte : Au début du 16 e siècle, les artistes et savants italiens font des recherches, ils voyages beaucoup afin de « découvrir » le Monde. C'est à cette époque que naît l'Humanisme : les réflexions sont centrées sur l'Homme. Les savoirs se diffusent rapidement grâce à l'imprimerie. Ce grand mouvement intellectuel transforme les rapports entre l'homme et la religion : naît alors une volonté de réformer une Eglise jugée trop puissante.

A cette époque Léonard de Vinci se concentre sur la peinture et l'ingénierie. D'où leur rencontre dans cette oeuvre.

Sujet du tableau : les proportions idéales d'un Homme selon les canons de la Renaissance

Genre : esquisse, essai technique

 

 

II/ Analyse du tableau

 

Technique utilisée : dessin à la plume et à l'encre, aquarelle légère, utilisation de formes géométriques

Traits / contours : traits nets

Composition : un homme inscrit dans un carré et un cercle (le carré, la sphère et le cercle sont des formes considérées parfaites par les artistes de la Renaissance)

Couleurs : pas de couleur, crayon argenté

 

 

III/ Interprétation

 

Ce croquis de Léonard de Vinci, représente l'homme parfait selon les critères de la Renaissance. Cela démontre une grande études de l'anatomie de la part de l'auteur. De nombreux artistes ont tenu compte des recherches effectuées dans la réalisation de leur tableau, ainsi que quelques sculpteurs.

 

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